De Gérald Bussy

Extrait du livre 100 idées pour stimuler sa mémoire de travail

Il est une évidence de dire que le sommeil est une fonction vitale. Mais le sommeil a également son importance pour le bon fonctionnement cérébral (concentration, mémorisation…).

Le fonctionnement de la mémoire de travail est également influencé positivement ou négativement par la quantité ET la qualité de sommeil.

La quantité de sommeil dont on a besoin dépend de nombreux paramètres et est propre à chacun. Cependant, il est habituellement admis qu’un enfant de moins de 3 ans devrait dormir un peu plus de 12 heures quotidiennement, un enfant de 3 à 5 ans entre 11 et 13 heures, un enfant entre 6 et 12 ans entre 9 et 11 heures et un adolescent/adulte entre 8 et 9 heures. Avec l’avancée en âge, le temps de sommeil a tendance à se réduire alors qu’il est pourtant nécessaire.

Par ailleurs, au-delà de la quantité de sommeil, la qualité du sommeil est primordiale. Si une personne se lève fatiguée ou est fatiguée en journée, son sommeil est certainement de mauvaise qualité. Certaines personnes peuvent présenter un syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) qui altère (parfois de façon définitive) le fonctionnement cérébral.

Les personnes souffrant d’un SAOS présentent une altération du fonctionnement de la concentration, des capacités de planification, des capacités d’attention divisée, de la mémoire de travail…

De ce fait, face à des troubles du sommeil persistant, une consultation auprès d’un médecin spécialiste du sommeil (certains hôpitaux et cliniques proposent des consultations du sommeil) est conseillée. Certaines habitudes de vie peuvent permettre de retrouver le sommeil : pas d’écran le soir, ne pas manger trop gras ou trop sucré, pas de boisson excitante, pratiquer une activité physique régulière, pratiquer des exercices de respiration…