Par Josiane Helayel & Isabelle Causse-Mergui.

Extrait du livre 100 idées pour aider les élèves « dyscalculiques »

Les psychologues cognitivistes décrivent deux types de mémoire : d’une part la mémoire de travail (MT) ou mémoire à court terme, et la mémoire à long terme d’autre part.

La mémoire de travail

C’est la mémoire qui conserve les informations nécessaires au traitement immédiat des données (par exemple, lorsqu’on lit un numéro de téléphone ou lorsqu’il faut recopier une phrase écrite au tableau) ; elle est donc utilisée pour stocker les informations et effectuer les tâches non « automatisées ».

Ce stockage est très limité dans le temps, et il s’efface rapidement. Les informations stockées dans la mémoire de travail peuvent ne subsister que pendant quelques dizaines de secondes, et donc se renouvellent sans cesse.
L’étendue de ce stockage est réduite, même si sa capacité augmente avec l’âge (elle double entre 3-4 ans et 12-15 ans).
La « mémoire de travail » permet à la fois de sélectionner, de maintenir et de traiter l’information pendant que le sujet effectue différentes tâches cognitives lors d’une activité, par exemple la lecture, la compréhension, le raisonnement ou la résolution d’un problème.

La mémoire à long terme

Au contraire de la mémoire à court terme, la mémoire à long terme (MLT), ou mémoire permanente, a une très grande capacité, elle est durable, mais l’information stockée
est plus difficile à récupérer.

C’est pourquoi il est très important d’aider les élèves en difficulté avec les mathématiques à se construire des automatismes et des repères pour mieux organiser la « récupération » des informations, afin de limiter au maximum la charge de travail. Il est utile de leur faire noter les éléments importants, de les relire à haute voix, les surligner, schématiser, représenter…

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