Par Gérald Bussy

Extrait du livre 100 idées pour stimuler sa mémoire de travail

De nombreuses personnes (enfants ou adultes) présentent une atteinte d’une ou plusieurs composantes de la mémoire de travail. Souvent (notamment chez les enfants), ces atteintes sont associées à d’autres troubles cognitifs

Chez l’enfant, on retrouvera des troubles de la mémoire de travail chez la majorité des enfants dysphasiques, dyslexiques, dysorthographiques, dyspraxiques, avec Trouble du Déficit de l’Attention avec/sans Hyperactivité (TDA/H), déficience intellectuelle ; et dans une moindre mesure chez certains enfants autistes, épileptiques

Il est évident que les adultes ayant présenté enfants un trouble du neurodéveloppement se manifestant par un trouble de la mémoire de travail, garderont ce trouble si rien n’a été entrepris pour le rééduquer. Ainsi, on retrouve des troubles de la mémoire de travail chez des adultes déficients intellectuels, des adultes dyslexiques, des adultes TDA/H

Parallèlement, certaines pathologies acquises à l’âge adulte peuvent s’accompagner d’un trouble de la mémoire de travail, dont bien évidemment une lésion cérébrale ou un accident vasculaire cérébral se produisant dans l’une des zones du cerveau dédiées à la mémoire de travail. On note également des troubles chez les personnes présentant une schizophrénie, les personnes ayant eu un cancer traité par chimiothérapie (chemo brain en anglais) ou encore un Trouble Neurocognitif majeur de type maladie d’Alzheimer par exemple (nouvelle terminologie pour parler de démence).

En résumé, il existe de nombreuses pathologies qui s’accompagnent d’une atteinte plus ou moins importante de la mémoire de travail. Cela mérite donc toute l’attention des professionnels, car comme nous allons le voir, il est possible d’entraîner ce système mnésique, voire de le rééduquer dan certains cas.

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