Par Gérald Bussy

Extrait du livre 100 idées pour stimuler sa mémoire de travail

Il y a 2000 ans, la formule latine de Juvénal mens sana in corpore sano (un esprit sain dans un corps sain) mettait déjà en exergue l’importance des liens entre le corps et l’esprit. Ainsi, chacun conviendra de l’importance du sport pour se sentir bien dans son corps, pour maigrir, pour se muscler, pour améliorer son apparence physique ; mais également pour se sentir bien psychologiquement parlant.

En effet, la sécrétion d’hormones (notamment l’adrénaline) consécutive à la pratique d’un sport permet de se sentir bien psychiquement.

Et c’est ainsi que la mémoire de travail bénéficie également de la pratique du sport. Il existe des corrélations négatives entre le poids et les capacités en mémoire de travail.

Ainsi, la perte de poids engendrerait une amélioration des performances dans des épreuves évaluant la MDT. Il y a donc un effet indirect et à long terme du sport sur la mémoire de travail.

Mais des effets directs du sport sur le fonctionnement de la MDT ont également été mis en évidence chez les enfants, les adultes ou encore chez les seniors.

Cependant, tous les sports ne se valent pas en termes de bénéfice pour le fonctionnement cérébral. Les effets sur le fonctionnement cognitif semblent se démontrer pour des sports d’aérobie et non d’anaérobie. L’activité physique aérobie est une activité physique d’intensité modérée (lorsque l’on n’est pas essoufflé par exemple lors d’un footing) sur un temps long ; alors que l’activité physique anaérobie correspond aux sports de forte intensité sur un temps court (sprint lors d’un 100 m ; musculation…).

Pour connaître le rythme cardiaque idéal, utiliser cette formule : 

Rythme cardiaque = (220 – votre âge chronologique) X 0,6 

Par exemple, pour une personne de 52 ans, son rythme cardiaque doit être égal à RC = (220 – 52) X 0,6 = 100.

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