Par Gérald Bussy et Clarisse Mahul
Extrait du livre 100 idées pour accompagner le vieillissement des personnes avec déficience intellectuelle
Pour prévenir la démence, de bonnes habitudes alimentaires tout au long de la vie sont essentielles. Il est toutefois indispensable de respecter certaines règles :
• Avoir une alimentation stable et régulière : des repas à heures fixes permettent de structurer la journée.
• Ne pas manger gras ! les graisses affectent négativement le fonctionnement cérébral.
• Manger le plus équilibré possible : de tout en petite quantité (le surpoids n’est pas bon pour le cerveau). Si la personne a tendance à trop manger, servez-lui plusieurs petits repas peu caloriques au lieu d’un grand repas principal. Si elle réclame à manger, offrez-lui des petits en-cas légers.
• Conserver l’envie de se nourrir : manger de tout avec modération. La dénutrition est une cause de fragilité fréquente chez les personnes âgées. Il est donc important d’éviter la monotonie lors des repas.
• Les besoins des personnes âgées en protéines sont 20 % plus élevés que ceux d’un adulte de moins de 50 ans (en proportion de leur apport global de nourriture). Il est par ailleurs recommandé de concentrer l’apport protéique journalier sur le repas de midi, ce qui semble favoriser une meilleure assimilation des acides aminés.
• Les acides gras omégas 3 (ex. : poissons, fruits à coque, huile de colza, viandes) protègent des déficits de mémoire et des processus inflammatoires liés à l’âge.
• Les vitamines B, notamment les vitamines B9 (noix, noisettes, châtaignes, foie de veau et abats de volailles, épinards, légumineuses, …) et B12 (maquereau, sardine, thon, fruits de mer, fromages : camembert, emmental, …) exercent un rôle protecteur contre le déclin cognitif et la démence