par le Dr Olivier Revol, Roberta Poulin & Doris Perrodin

Extrait de l’ouvrage 100 idées pour  accompagner les enfants  à haut  potentiel

Se questionner, douter, reconnaître son enfant dans un descriptif est le premier pas vers l’identification. Mais il est impératif d’aller au bout de la démarche pour valider (ou d’ailleurs invalider) l’hypothèse d’une précocité intellectuelle.

Cette étape n’est surtout pas à négliger et, comme le souligne le psychologue Fabrice Bak dans son ouvrage La précocité dans tous ses états, il s’agit d’une « nécessité vitale de retrouver un sens par le diagnostic ».

Certains parents, souvent les papas, sont quelque peu réticents à sauter le pas et demander un bilan psychologique (qui comprend un entretien clinique, un test psychométrique et des tests de personnalité). Parfois sans raison avouée, parfois par crainte d’un résultat qui changerait leur regard sur l’enfant, d’autres fois encore par peur de voir se répéter le schéma de leur propre enfance.

L’image stéréotypée de « l’enfant surdoué » étant tenace dans la pensée collective, les mythes et la méconnaissance du sujet ne facilitent pas non plus l’acception de l’hypothèse d’un HP. Il existe néanmoins aujourd’hui une quantité de sites internet dédiés aux enfants HP, de forums de discussion (notamment via les réseaux sociaux), de documents téléchargeables gratuitement, de livres sur le sujet et d’associations de parents d’enfants à haut potentiel (listes non exhaustives en annexe).

Une mine d’infos, mais aussi un vrai parcours du combattant pour ces parents quand il s’agit de trouver des informations cohérentes ainsi que des professionnels ouverts et ayant l’habitude de ces enfants un peu hors norme. Pour cela, un premier contact avec une association est vivement recommandé car ce sont elles qui répertorient tous les spécialistes du surdouement et recueillent les avis des familles après un bilan psychologique.

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