Par Aurélien D’Ignazio et Juliette Martin
Extrait du livre 100 idées pour développer la psychomotricité des enfants
S’équilibrer implique une interaction complexe entre différents systèmes sensoriels et réactions posturales, qui garantissent la possibilité de faire face aux contraintes de l’environnement.
Les centres nerveux supérieurs sont informés en permanence de :
– la position de la tête (via les récepteurs vestibulaires au niveau de l’oreille interne) ;
– la surface d’appui comme l’état du sol, les dénivelés, les variations de texture… (via les récepteurs tactiles au niveau de la plante des pieds) ;
– la position du corps dans l’espace (via les récepteurs proprioceptifs au niveau des tendons et des articulations) ;
– l’environnement (via les récepteurs visuels).
En réaction à ces informations sensorielles, des ajustements de la posture et des mouvements oculaires assurent la stabilité de notre position.
Partant de la connaissance de ces différentes composantes neurophysiologiques, nous proposons de renforcer chacune d’elles de façon distincte par des exercices spécifiques avant de les intégrer dans des situations plus globales qui permettront d’articuler l’ensemble.
Ainsi, l’enfant sera plus « outillé » lorsqu’il devra s’adapter à une situation d’équilibration statique (le maintien d’une position dans l’immobilité) ou dynamique (le maintien d’une position dans l’action).
Photo by Skitterphoto from Pexels