Par Francine Lussier
Extrait du livre 100 idées pour mieux gérer les troubles de l’attention
Même quand le diagnostic est posé, que l’on comprend bien les difficultés de notre enfant, et que l’on reconnaît qu’il ne fait pas exprès de nous déplaire, il arrive que l’on soit épuisé. Même quand les deux parents sont bien informés des problèmes liés au TDA/H dont l’enfant ne saurait être tenu responsable, même quand les deux parents sont d’accord pour adopter des attitudes différentes de celles qu’ils auraient normalement eues devant tout autre enfant qui désobéit, même quand tous les efforts sont consentis pour tenir compte des particularités de leur enfant et agir en concertation avec l’autre parent, il arrive que les deux conjoints aient une mésentente devant une intervention particulière à mettre en place. Il est alors utile de consulter pour faire le point, revoir nos stratégies afin de ne pas amplifier la mésentente qui pourrait se transformer en querelle inutile et faire se sentir coupable l’enfant qui en est à l’origine.
Un professionnel sera plus impartial qu’un ami qui n’osera pas prendre parti pour l’un ou l’autre des parents. Il pourra amener le parent à réinterpréter différemment ce qu’il avait compris des conséquences du TDA/H et à revoir les grandes lignes d’éducation dans ce cas particulier.
Il existe des groupes d’entraide de parents. Qui mieux, qu’un autre parent qui vit le même problème, peut comprendre ce que vous vivez ? Dans ces groupes, on peut trouver du réconfort et briser son isolement. Parfois même, des activités de répit (camp d’été, centre aéré de fin de semaine…) sont mises en place pour soulager les parents à bout de souffle.